Photo de famille Dakar

L’APF à l’heure de l’hydro-diplomatie en Afrique francophone

A / A / A

À l'initiative conjointe de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de l'Assemblée nationale du Sénégal, avec le soutien de l'Agence Française de Développement (AFD), un séminaire parlementaire régional dédié à la sécurité de l'eau pour la paix et le développement s'est tenu les 18 et 19 octobre derniers à Dakar, au Sénégal.

La cérémonie d'ouverture du séminaire a été présidée par le Président de l'Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, qui s'est félicité de l'engagement des parlementaires dans les débats cruciaux relatifs à la gestion des ressources en eau. Il a exprimé son honneur que l'Assemblée nationale du Sénégal ait servi de cadre de réflexion sur ce thème, offrant aux parlementaires l'occasion de formuler des recommandations pertinentes.

Près de 2,2 milliards de personnes font face à l'absence de services d'eau potable, une réalité attribuable au réchauffement climatique et à la pression exercée sur les ressources en eau. L'objectif du séminaire était de permettre aux experts et aux parlementaires sénégalais, ainsi qu'à leurs homologues d'Afrique venus de neuf pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, d'échanger des idées et de proposer des solutions face à ce défi commun.

Il est rappelé que 40% de la population mondiale n'a pas accès à une eau courante, tandis que 70% ne dispose pas d'un assainissement de base. Ces statistiques, soulignées par les experts présents à Dakar, ont suscité l'intérêt des parlementaires participant au séminaire, qui ont compris l'importance d'accorder une place centrale aux questions liées à l'eau et à l'assainissement dans les allocations budgétaires.

La députée de Côte d'Ivoire, Nantarie Touré, représentante de la Commission des affaires économiques, sociales et environnementales de l'APF, a exprimé son enthousiasme et sa reconnaissance en soulignant la véritable dynamique qui s'est mise en place en Afrique de l'Ouest depuis le 9e Forum mondial de l'eau. Celui-ci a permis à de nombreux parlementaires de la sous-région de s'emparer de la question.