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Pour moi la littérature est une réalité à elle toute seule. La langue française est mon pays, davantage encore que la France elle-même.

Entretien avec Hubert Mingarelli, finaliste de la 13e édition du Prix des cinq continents de la Francophonie

Tout d’abord, je tenais à vous exprimer les félicitations de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie pour votre sélection en tant que finaliste de la 13e édition du Prix des cinq continents de la Francophonie, avec L’homme qui avait soif, aux éditions Stock. En premier lieu, comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre sélection ?
Hubert Mingarelli : Avec un grand plaisir, bien sûr. Avec en plus l’impression d’une ouverture. Comme une fenêtre qui se transformerait en baie vitrée.

Est-ce que le concept de littérature francophone a une réalité pour vous ? Quel est votre rapport à la langue française ?
Hubert Mingarelli : Pour être franc, non. Pour moi la littérature est une réalité à elle toute seule. La langue française est mon pays, davantage encore que la France elle-même. Mais je la trouve difficile, compliquée. Elle est mystèrieuse. J’essaye tous les jours de la comprendre.

Quelles sont vos sources d’inspiration en littérature ?
Hubert Mingarelli : Surtout la littérature étrangère, américaine, russe, italienne. Mais comme je lis ces auteurs en français, j’ai l’impression qu’ils ont écrit dans une langue universelle.

Enfin, quel serait votre message à délivrer aux parlements francophonRetour ligne automatiquees ?
Hubert Mingarelli : Les messages ne sont pas mon fort. Ou alors celui-ci : Parlons-nous. Dans n’importe quelle langue, mais parlons-nous.

Lire un extrait : http://www.francophonie.org/Chaque-semaine-un-extrait-d-un-des-45229.html

A noter :
Le 13e Prix des cinq continents de la Francophonie sera remis en marge du XVe Sommet de la Francophonie en novembre 2014 à Dakar (Sénégal).

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