La Présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, Lydienne Epoubé (députée, Cameroun) accompagnée des deux vice-présidentes, Maryse Gaudreault (députée, Québec) et Françoise Bertieaux (députée, Belgique/Communauté française/Wallonie-Bruxelles) ont représenté le Réseau à la session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations-Unies du 13 au 17 mars 2017. Le thème prioritaire de cette session était l’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution.
Dans ce contexte, elles ont rencontré lundi 13 mars la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean afin de partager les priorités du Réseau pour cette année 2017 et de lui faire part des travaux du Réseau, notamment de la réunion interssessionnelle qui s’était tenue la semaine précédant la CSW à Québec.
Le mercredi 15 mars, elles ont participé à la concertation francophone de haut niveau, organisée par l’OIF, dédiée à l’autonomisation économique des femmes et le plein exercice de leurs droits dans le monde du travail. Elles ont également assisté à l’événement parallèle organisé par le Réseau francophone pour l’égalité femmes-hommes dédié, quant à lui, à l’autonomisation des jeunes filles.
Cette même journée, le Réseau des femmes a organisé un évènement parallèle dont le thème était « la protection et l’autonomisation des femmes et des filles migrantes et réfugiées ». Cet événement, présidé par Lydienne Epoube et qui a rassemblé une cinquantaine de personnes, avait pour objectifs d’informer sur la situation de ces femmes et ces filles ainsi que sur les risques qu’elles encourent lors de leurs parcours migratoires, d’appréhender les mesures qui doivent être mises en place par les Etats afin de respecter les standards internationaux de protection et de réfléchir à des actions communes à mener afin de promouvoir et protéger au mieux leurs droits.
Dans ce cadre, Ashraf El Nour, représentant permanent de l’OIM auprès des Nations Unies, a évoqué les obstacles majeurs et les pistes de réflexion concernant la protection des droits des femmes migrantes et réfugiées. Pia Locatelli, députée (Italie) et membre du Bureau des femmes parlementaires de l’Union interparlementaire a ensuite partagé son expérience en tant que citoyenne et parlementaire italienne face à la crise migratoire avant d’aborder la question du rôle des parlements et des parlementaires face à ces crises. Anne Delorme, coordonnatrice à l’Association québécoise des organismes de coopération internationale a ensuite partagé avec les participants les raisons pour lesquelles l’intégration du genre était cruciale dans la gestion des crises humanitaires. Finalement, Ndioro Ndiaye, coordinatrice du Réseau francophone pour l’égalité Femme-Homme a répondu à la question « Comment les migrations féminines peuvent favoriser et stimuler la structure de développement des pays d’origine et de destination ? » avant de céder la parole à Maryse Gaudreault qui a évoqué l’intégration des femmes migrantes et réfugiées au Québec.
Au cours de cette semaine, la délégation du Réseau a également participé aux évènements de l’Union interparlementaire qui se tenait les 16 et 17 mars et qui étaient dédiés aux violences contre les femmes parlementaires au sein des parlements, au droit à la nationalité et au rôle des parlements afin de renforcer l’autonomisation des femmes.
46ème Session annuelle - Réunion du Réseau des femmes parlementaires
21 janvier 2021Allocution du Secrétaire générale parlementaire à l'occasion de l'Assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental français
13 janvier 2021Comment préserver les acquis de la lutte contre le sida dans le contexte de la pandémie de Covid-19 ? - Débat du Réseau de lutte contre les pandémies
27 novembre 2020Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies